samedi 11 mars 2017

Se mettre à nu

Vous êtes vous déjà lancé d'une falaise dans la mer sans savoir si vous survivrez ? L'autre jour je me suis retrouvé en face des RH à leur raconter les premiers mois de mon intégration dans leur, ma, notre boite. Mes difficultés, mes doutes, les incompréhensions, les silences, les cailloux dans le bide... Le silence qui a précédé ma prise de parole, ces regards tournés vers moi. De la part de ces professionnels de l'âme humaine, du jugement. Je me suis jeté. Advienne que pourra. Fuck it. Ce que j'ai à dire est plus fort que la peur de m'écraser. Puis les regards qui expriment la compréhension. Vous aussi ? Les mêmes difficultés, les mêmes silences, les mêmes doutes. Ceux qui nous rapprochent. Des êtres humains. Les rires ont parfois ponctués l'écoute, les hochements de tête. La gratitude et la connexion. L'humain. Je me suis lancé de la falaise et leur ciel m'a tendu les bras. Je me suis envolé, porté par leurs regards.
Parfois se dévoiler c'est se murmurer un secret que nous partageons tous sans oser nous l'avouer. Celui qui le chuchote est le plus courageux.

jeudi 5 janvier 2017

La gratitude, un secret du bonheur

Je me suis cassé le pied en novembre. Depuis  j’ai conscience de l’utilité d’avoir deux pieds pour marcher ! Alors oui, des fois il faut perdre ce que l’on a pour se rendre compte de son importance. (et hop, un petit cliché, tranquille)

Cela fait 8 semaines maintenant et après avoir passé des moments plus que pénibles, je remarche. Et c’est fou comment j’aurais tendance à oublier ces 8 semaines de galère et de reprendre pour acquis le fait de marcher sur mes deux jambes.

Aussi je gare en tête tous les jours, lorsque je marche lentement et que mon pied me tiraille un peu, un sentiment de gratitude envers mon corps qui a guéri.
Rien n’est jamais figé, pour le pire comme pour le meilleur.

C’est vrai pour le corps, c’est vrai pour le boulot. Le pire succède au meilleur et vice versa. Après la pluie vient le beau temps. (tac ! grand chelem de clichés !)

mercredi 4 janvier 2017

Comment avoir du succès au travail

Ce matin tout le monde au boulot court dans tous les sens. « Tu viens ? Tu viens ? » me demandent mes collègues ? Non, je ne viens pas...
J’ai des réunions de prévues, que j’ai calées avant que leur réunion ne soit organisée. Le sujet est moins central pour moi que les réunions que j’ai déjà calées. Je ne vois pas pourquoi j’aurais à déplacer mes réunions pour la simple et unique raison que plusieurs personnes de mon département y vont.

Ce que je choisi de croire et de vivre c’est :

1-Définir ses sujets et priorités. Ses objectifs.

2-« Appliquer une éthique de travail d’ouvrier liée à une volonté indomptable » (merci Tim Ferriss) afin de réaliser mes objectifs.

3-Refuser le compromis.



mardi 3 janvier 2017

Quand on est pas habillé pour l'occasion

Il y a deux ans, en séminaire, après une journée de "travail" on se retrouve tous dans le lobby de l'hôtel pour aller au restaurant et faire un peu de « team building ».

Je suis resté habillé de manière formelle, c’est-à-dire avec mon petit chino, ma chemise et une petite veste (je ne porte quasiment plus de costume, mais toute la semaine je porte cet uniforme)

Au fur et à mesure que je vois mes collègues arriver je note qu’ils se sont tous changé. Petit pantalon d’été, petit polo Ralph Lauren. Merde ! je suis pas du tout dans la plaque !

Ça m’embête de voir que je suis différent, et puis au final, au cours de la soirée, cette différence, elle me permet de me positionner. De me définir. De sentir ma spécificité.
Etre différent ne vous tue pas, l’accepter c’est se définir soi-même.
Et vous ? Etes-vous différent ?

lundi 2 janvier 2017

Ce que j'ai appris en 2016

Bye bye 2016 ! Je ne te regretterais pas !
Cette année a été pour moi une des plus difficiles professionnellement (et du coup humainement) parlant.
Mais comme ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort (vraiment ?) voici ce que j'ai appris cette année.
Je vous le livre, attention c'est chaud :

1-C'est OK d'avoir peur.

Tout le premier semestre a été une constante peur, un stress, une anxiété qui m'a dévasté. Je ne me sentais pas à la hauteur et du coup je me suis enfermé dans une spirale négative a essayer de tout faire, qui s'est soldé par très peu d'avancées. Mais ce que j'ai appris, c'est que la peur :
- ne te tue pas (je suis toujours là, tu peux toucher !)
- est transitoire (tout passe, même les périodes de stress intense)
- te fait grandir (maintenant je sais quels niveaux de stress je peux encaisser, et surtout, quoi faire pour l'éviter)

2-Le Dialogue est le seul moyen d'améliorer les choses.

Il ne faut pas attendre, ni s'enfermer soi même, avant d'ouvrir le dialogue.
Avec son boss (surtout), avec les collègues (aussi), avec la famille (évidemment)
Le dialogue, vite et bien, comme clé de sortie de la spirale de l'anxiété.

3-Définir (ou faire définir) ses priorités = tranquillité d'esprit

Et s'y tenir !
Savoir ce que l'on doit faire est la clé pour pouvoir DIRE NON à ce que l'on ne peut pas faire.
Elle génère apaisement et sécurité.

Si vous avez aimez ce post n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire.
Et vous ? Qu'avez-vous appris en 2016 ?

dimanche 20 mars 2016

Pourquoi on change de job

changer de boulot : une question de bien être
Et BOOM ! Encore une boîte ! Ma sixième en treize ans. Si certains mouvements ne sont pas de mon ressort (mon premier job était de l'intérim, mon deuxième un CDD...) d'autres le sont totalement.
Enfin oui et non... J'ai quitté ma Big Pharma pour une autre industrie.
Pour quelles raisons ? Toujours les mêmes, assez simples et au nombre de deux :

1-Parce qu'ici c'est pas bien.
2-Parce que là bas ça sera mieux.

Responsable d'une équipe e 3 chefs de projet, j'étais en charge de la transformation digitale d'un grand groupe pharmaceutique. Une réorganisation a été annoncée. On m'a retiré mon équipe. De même que ma ligne de reporting. Tout ceci aurait encore pu être acceptable si on ne m'avait pas bullshité sur les raisons de cette réorganisation. "Tu as fait un tel boulot que tu n'as plus besoin d'équipe maintenant !" Du vrai foutage...
Quand l'entreprise et l'individu ne résonnent plus l'individu commence à regarder ailleurs. Et quand on cherche on trouve. Me voilà donc responsable du Digital dans une autre grande entreprise. Nouveau secteur, équipe internationale. En un mot : MIEUX !

La désillusion a fait place à l'adrenaline d'une nouvelle aventure. Sans œillères, ni lune de miel particulière. Juste en adéquation avec ce que je recherche aujourd'hui.

Le boulot c'est peut être ça : un alignement temporaire entre ce qu'attend un individu à un moment donné de sa vie et ce dont a besoin l'entreprise qui l'emploi à ce moment là.
Lorsque cette adéquation cesse alors il est temps pour le collaborateur d'évoluer, avant de se faire virer ou réorganiser.
J'ai écouté récemment une interview de Derek Sivers par Tim Ferriss. J'ai beaucoup aimé sa vision de l'infidélité au boulot. Il dit que nous ne devrions jamais être fidèle au travail. Qu'il ne faut pas hésiter à chercher de meilleurs situations (meilleure n'étant pas forcément synonyme de "mieux payé")
Jetez-y une oreille, ça vaut le détour.

Et vous ? Vous est-il arrivé de changer de boulot ? Et pourquoi ?

jeudi 25 juin 2015

Comment éviter le stress au travail

Le stress au travail, le plus grand fléau du monde moderne
J'ai fait mon premier stage dans l'industrie pharma au sein d'une équipe logistique. Pas le plus sexy. Mais j'ai appris une chose qui me suit encore aujourd'hui. C'est qu'il n'y a aucune raison valable pour faire de sa vie au boulot un enfer. Je le tiens surtout de Mehdi. Mehdi était la personne qui s'occupait des flux logistiques de tout le site industriel, et aucune nouvelle, ni les retards des fournisseurs, ni la mauvaise humeur de ses collègues n'arrivait à effacer son sourire perpétuel.
A son contact je me suis forgé l'un des objectifs prioritaires de ma vie professionnelle : venir au boulot en sifflotant tous les matins.

Evidemment, cela va de pair avec l'envie de réaliser de belles choses, d'apprendre, de me dépasser. Mais fondamentalement, cette promesse que je me suis faite de venir au boulot en sifflotant tous les matins c'est celle de mon bonheur personnel, et de celui de mon équipe.
Je m'y suis toujours tenu, j'ai changé d'entreprise à chaque fois que je n'ai plus eu l'envie de siffloter.

Jetez un oeil à ma vidéo dans laquelle je parle d'autres conseils qui vous permettront d'éviter de (trop) stresser !

Et vous ? Quelle est la place du stress dans votre vie ? Et comment le gérez-vous ?
Partagez vos expériences dans les commentaires de ce blog !

Et abonnez-vous à ma chaîne ! Cela me motiverait à mort pour continuer !





lundi 13 avril 2015

Que peut ma boîte pour moi ? (la reconnaissance à l'ère 2.0)

Certaines questions font mal à la tête...
L'autre jour je me suis réveillé avec cette question lancinante dans ma tête "comment ma boite peut-elle me rétribuer mieux ?"
En fait on vient de recevoir notre intéressement, participation, primes de fin d'année (en Mars :)) et comme cette année a été un peu difficile pour ma boite, je me posais la question de ce qu'elle pouvait m'offrir, et de ce que je pouvais en attendre.

Et je me suis souvenu de ce que l'on m'avait appris en cours de management. Une boite a 3 leviers pour vous rétribuer :




  • Avoir
  • Pouvoir
  • Savoir


L'Avoir est assez facile à appréhender : c'est plus d'argent. je le place en premier, puisque c'est celui qui est évacué le plus vite lorsque les résultats de l'entreprise ne sont pas au rendez-vous...
Que reste-t-il alors si la boite ne vous paye pas plus ? (ou mieux?)

Le Pouvoir. En gros, vous offrir un nouveau poste dans lequel vous aurez plus de monde à diriger. C'est la vieille vision du management, dites moi combien de personnes vous avez sous vous et je vous dirais votre importance dans cette société.
Sauf que les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail sont de moins en moins intéressées par avoir une armée mexicaine à gérer. Ils ne savent que trop bien les désagréments qui vont avec le job de manager, et rares sont les vocations. La nouvelle génération préfère l'influence à l'affluence. Et l'influence ne se mesure pas au nombre de FTE.

Reste donc le Savoir. Avant, une boite, pour vous remercier pouvait vous ouvrir en signe de reconnaissance les portes de formations prestigieuses et onéreuses. Oui mais voilà, aujourd'hui vous pouvez suivre les cours de Harvard. En Ligne. Gratuitement. Et sans aucun besoin de l'aval de votre boss. Donc quoi ? En quoi une formation en Anglais, ou en management de projet à la Cegos va me permettre de motiver mes gars alors qu'aujourd'hui ils ont les connaissances du monde à portée de clic.

Reste cette question lancinante : comment allons-nous rétribuer nos collaborateurs ?
Laissez moi un commentaire si vous avez une petite idée, que vous soyez manager ou membre de la nouvelle génération.