samedi 26 septembre 2009

La Vraie Vie des Managers (Quand un rêve d'enfant se réalise)

Footballeur, Torero, Victor Hugo...Voilà, dans le désordre, les métiers que je rêvais de faire quand j'étais petit.
J'ai joué 10 ans au foot sans devenir très bon (mais quand je vois certains matchs du PSG je me dis que j'ai largement le niveau :)
Je préfère aller au supermarché pour acheter ma viande, et j'aime plus trop les pantalons moulants, j'ai donc abandonné mon rêve de torero.
Par contre j'aime écrire (ce blog en témoigne) et je me suis rapproché un peu de mon rêve de gamin car ... j'ai écris un livre !! Oui, un vrai, en papier, vendu sur Amazon et tout et tout !
Bon je ne l'ai pas écrit tout seul, j'ai "juste" contribué et suis co-auteur du bouquin avec dix-huit autres personnes super intelligentes et super intéressantes ! (bien plus que moi quand je lis leur contribution !)

Alors dis-nous MonsieurJ, c'est quoi ce livre ?

Et bien, les enfants, ce livre c'est "La Vraie Vie des Managers - 20 managers vous font partager leur expérience" (J'ai l'impression de sortir de la maternité tellement je suis fier !!)

Ce bouquin c'est d'abord la reconnaissance du travail accompli sur ce blog, puisque le coordinateur du projet (Tannguy Le Dantec, loué sois-tu, toi et toute ta descendance!) m'a trouvé grâce à lui. Il m'a proposé de participer au projet il y a presque un an déjà, comme quoi sortir un livre est un projet de longue haleine.
Ensuite ce bouquin c'est évidemment la réalisation d'un rêve de gamin. Comme quoi les bonnes notes en rédaction peuvent mener à tout :)
Ce livre c'est aussi un formidable "augmenteur" de confiance en soi. Être publié est une chose qui semble super dure, alors heureusement aujourd'hui grâce à internet, nous sommes tous à un clic de devenir nos propres Victor Hugo. Mais voir ses mots couchés sur le papier, donne une impression d'accomplissement toute particulière.
Enfin ce bouquin, c'est une médaille au revers de la veste : en plus des diplômes, des réalisations professionnelles, des accréditations de toute sorte, participer à la rédaction d'un livre est tout particulièrement gratifiant (C'est bon pour le moral comme dit le poète).

Alors dis-nous MonsieurJ, qu'y a-t-il d'intéressant dans ce livre ?

Et bien, les enfants, ce qu'il y a d'intéressant dans ce livre c'est qu'il donne la parole à une population qu'on a pas du tout l'habitude d'entendre dans les livres de management. Ces gens qu'on entent jamais ce sont les managers, les vrais, ceux du terrain, pris entre la direction et leurs équipes. Tiraillés entre des objectifs toujours plus fous imposés par la direction et les RTT de leurs collaborateurs !!
Ce livre c'est mettre le doigt dans la prise, un lien direct avec la réalité brute du quotidien. C'est ce dire "mais p**** moi aussi j'ai vécu ça !"
Ce livre c'est se sentir moins seul, prendre le temps de réfléchir deux minutes au pourquoi du comment. C'est souffler un moment et regarder le chemin devant nous. C'est refuser la "moutonisation" et prendre en main sa propre vie.
Ce livre c'est décider de faire partie de la solution plutôt que du problème.
Bref, ce livre n'est qu'un moment de notre vie à tous que vous soyez manager ou pas.

La Vraie Vie des Managers est articulé autour de brèves rédigées par des managers en poste qui racontent une expérience vécues. La brève est ensuite commentée par un expert. Mise en relief par un dessin humoristique (j'ai adoré par exemple le dessin d'un manager qui écoutait au porte pour illustrer la maxime "Écouter son équipe" et qui marmonne "Ah, les enf*** ils vont voir !" rigolo non ?)

Les sujets abordés dans le livre sont très divers (aussi divers que les auteurs qui viennent tous d'horizons différents) : de Motiver son Equipe à Développer la Confiance en passant par Gérer le stress et Evaluer son Equipe. Bref un panorama tès complet de la fonction du manager.

Alors dis-nous MonsieurJ, lequel des co-auteurs es-tu ?


Et bien, les enfants, je vous propose de jouer. J'ai 2 exemplaires tout beaux, tout propres devant moi.
Pour gagner un exemplaire du livre je vous demande de réaliser les 3 actions ci-dessous :

1-Twittez la phrase suivante : Je connais @MonsieurJ et son bouquin est ici : http://www.amazon.fr/vraie-vie-managers-J-Chollet/dp/2917910046/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1253970383&sr=1-1

2-Envoyez moi un mail (au mail suivant : monsieurj2009 (at) gmail.com) pour me dire quel co-auteur parmi les 18 je suis.

3-Il n'y a pas de trois !

Les deux premières personnes à deviner qui je suis et à avoir twitté le bouquin gagnent un exemplaire. Mais de toute façon je répondrai à tous les mails, que vous ayez gagné (yes!) ou perdu (bouuuh!), c'est promis !

Alors dis-nous MonsieurJ, quel est le mot de la fin ?

Et bien, les enfants, le mot de la fin c'est : croyez en vous, nous sommes tous capables de réaliser de grandes choses. Si moi j'ai réussi, vous le pouvez aussi. Que ce soit écrire ou tout autre chose, ne laissez pas vos rêves n'être que des rêves. Foncez !


lundi 21 septembre 2009

Comment réussir un brainstorming (Jus de cerveau demandé)

Qui n'a pas assisté à des pseudo-session de brainstorming qui tournent le plus souvent à écrire ses idées sur un post-it et les lire à voix haute ?
Aussi quand Super Chef de Produit m'a convié à une nouvelle session de brainstorming pour aujourd'hui une alarme s'est mise à sonner dans ma tête "alerte, alerte ! Journée perdue en perspective !"

Devant mon impossibilité à l'éviter je me suis pointé en trainant des pieds ce matin. Et devinez quoi ? Je me suis complètement trompé. Cette session a été totalement créative, positive et aboutissant à de multiples ébauches de solutions concrètes et pragmatiques.

Alors comment s'est déroulée cette journée de triturage de méninges ?

Nous sommes arrivés dans un endroit dédié à 11H00 ce matin. Nous étions une quinzaine. La journée était animée par un consultant extérieur à notre entreprise.
Après un rapide tour de table pour nous présenter les uns les autres nous avons eu droit à un speech du consultant Monsieur Créa.

Les règles à suivre pour réussir une session de brainstorming sont toutes simples : CQFD

C : Ne pas Critiquer les idées des autres au risque de "geler" les prises de paroles et surtout faire retomber le cerveau dans le processus normal qui est "j'ai une idée dans ma tête, je vois ses limites, je l'élimine moi-même, je teste une 2e idée etc...". Ici la mécanique est différente : aucun de nous ne doit se brider dans les idées qu'il avance, car les idées de chacun sont les points de départ d'approfondissements créatifs de la part des autres membres de l'équipe.

Q : Quantité. Monsieur Créa nous a posé la question suivante "Combien d'idées pouvez-vous avoir en une heure ?"
"10, 20, 30..." avons-nous répondu.
Puis nous avons fait l'expérience toute bête de lancer des idées pour fabriquer des verres moins chers. "Plus fin, plus petits, plus de pubs, délocaliser, créer des partenariats etc..."
Nous avons alignés tellement d'idées que nous serions arrivés au chiffre de 600 idées si nous avions continué sur le même rythme pendant une heure !

F : Farfelues. Toutes les idées ne verront pas le jour évidemment. Néanmoins qui peut dire qu'une idée qui semble d'emblée farfelue n'est pas la next big thing ?
Exemple : lorsque Steve Jobs revint aux manettes d'Apple dans les 90's une des premières questions qu'il a posé a été "quelles innovations qui ne coutent pas chers pouvont nous mettre en œuvre des demain ? "
on lui a alors ressorti une idée du fin fond d'un placard qui avait été rejetée par tous "Et si on faisait des ordinateurs colorés..." Le renouveau d'Apple était en marche...

D : Développement. Nos idées sont des points d'ancrage des idées de nos collègues. Il faut les libérer pour instaurer un processus créatif au niveau du groupe qui sera plus que la somme des idées de chacun des membres du groupe.

Ensuite, après l'intro de Monsieur Créa, c'est Super Chef de produit qui a pris la parole pour exposer la problématique à laquelle nous devions réfléchir. N'étant pas tous des experts de cette problématique Monsieur Créa nous a rassuré en nous disant de nous considérer comme des martiens et de poser toutes les questions (des questions de martiens) à Super Chef de produit pour ne pas laisser de zones d'ombre. Et surtout pour faire émerger les grands thèmes de réflexions.

Cette étape qui a duré une heure à peu près m'a semblé assez longue et peu productive. En réalité cette étape est primordiale pour bien s'imprégner des grands enjeux auxquels nous allions devoir répondre dans l'après midi.
Nous avons conclu nous même sur les problématiques à approfondir pour résoudre la question posée en début de brainstorming.

Au retour du déjeuner nous nous sommes répartis par groupes de 3 ou 4 pour traiter une des problématiques posée avant le déjeuner.

Technique de "Brain-Writing" : chacun écrit une solution à la problématique posée puis passe sa feuille à son voisin de gauche. Je lis la feuille que me passe mon voisin de droite et rédige une nouvelle solution au problème posé, qui est un développement de la solution écrite par mon voisin ou une idée totalement originale. Et ainsi de suite jusqu'à avoir une douzaine d'idées sur chaque page.

Étape suivante : chacun lit l'ensemble des solutions proposées et essaye des les synthétiser en répondant aux objections du reste du petit groupe de 3 ou 4. C'est le moment où on a le droit de se montrer critique.

Cette même étape de tamisage se poursuit lorsque tout les petits groupes se réunissent pour échanger sur les solutions apportées aux problématiques particulières qu'ils ont eu à traiter en petits groupes.
Vous commencez à percevoir le brassage neuronal qui s'est effectué ce jour là ?

Conclusion : nous avons terminer sur un travail individuel. Quelles étaient les solutions que nous avions retenus de manière spontanée ?
Ce dernier tour de table permet de tirer la quintessence des idées que l'on peut mettre rapidement en œuvre, car nous retenons plus facilement les idées faciles à appliquer plutôt que les usines à gaz.

J'ai vraiment aimé cette session de brainstorming pour les raisons suivantes, qui à mon sens sont les clés du succès d'un tel exercice :

  • S'isoler. Le groupe doit sortir de son cadre naturel. L'isolement permet la concentration sur les objectifs de proposition de solutions.
  • Être animé par un intervenant extérieur.Pour éviter les effets de pouvoir et la peur de dire une bêtise.
  • Générer soi-même les problématiques autour du problème initial donné par l'initiateur du brainstorming (il ne faut pas perdre de vue l'objectif d'apporter des réponses à un problème donné)
  • Y apporter des réponses de manière structurée en petit groupe.
  • Et enfin passer au tamis du groupe, dans une attitude de critique objective, toutes les idées pour en rejeter certaines et en développer d'autres. Ce mouvement doit aboutir à l'éclosion d'idées totalement originales qu'aucun d'entre nous n'aurait pu proposer de lui-même.
Chacun d'entre nous peut-être créatif lorsque les conditions sont réunies. prenons le temps de nous écouter : nous avons les clés de nos problèmes!

Update : je viens de lancer ma chaîne YouTube, j'y donne des conseils aux managers et chefs de projet.
Venez jeter un oeil !


samedi 12 septembre 2009

A quoi sert la certification PMP ? (Cadeaux Bonux : mon fichier de révision !)

A la demande générale (OK de Stéphanie seulement) je vous livre la réponse à la question qui vous brûle les lèvres, qui vous empêche de dormir la nuit, bref la réponse que vous attendez tous : OUI j'ai réussi l'examen d'obtention de la certification PMP (Project Manager Professionnal) du PMI (Project Management Institute). Oh yeah baby !

Pour ceux qui me lisent depuis le début de l'année (papa et maman je ne parle pas de vous) vous savez que je me suis aidé de ce blog pendant mes révisions de l'examen du PMP.
J'ai passé l'examen le 23 février et c'est comme au permis de conduire : vous avez la réponse immédiatement. Là c'était top, j'avais réussi : je pouvais m'élancer sur les routes de la conduite de projets en toute confiance.

Alors 6 mois après ma certification, à quoi me sert ce diplôme ?

Je pense qu'il faut envisager la question sous deux angles : l'angle personnel et l'angle de votre entourage professionnel.

Voici les six raisons de passer la certification PMP :

Pour soi-même
1-Apprendre.
Je bosse depuis plus de six ans maintenant. Les jours où l'ont apprend quelque chose sont bien plus rares que les jours où l'on exécute des tâches qui ne demandent pas d'effort intellectuel particulier (en tout cas dans mon cas). Préparer la certification a été comme boire de l'eau fraîche en plein été...ça a été revigorant ! Cela fait un bien fou de sentir ses neurones se remettre en marche comme du temps où l'on était à la fac ou à l'école.

2-Des bases solides.
Obtenir la certification PMP n'est pas une mince affaire, cela ne se fait pas sans douleurs (pardon sans travail), sans sacrifices. Cette certification vous donne des connaissances dans plus d'une dizaine de processus du management de projet (du management du contenu d'un projet à la gestion de la communication, en passant par les délais et les risques du projet). Du coup une fois de retour au bercail (votre entreprise) vous êtes armés pour mener les tâches qu'on vous confie d'une main de maître (que vous soyez chef de projet ou pas) .

3-Confiance en soi
Ce travail effectué vous donne une confiance en vous même incroyable. Le corpus des connaissances en management de projet est si large que vous avez forcément un temps d'avance sur tous les managers de projet qui n'ont pas les mêmes acquis et un vocabulaire commun avec tous ceux qui l'ont (plus de 300 000 personnes dans le monde, et ça augmente tous les jours)

Pour les Autres
4-Légitimité.
D'abord vis à vis des équipes projet que vous aurez à gérer. Ensuite nombreuses sont les entreprises qui réservent leurs postes de gestion de projet aux titulaires du titre de PMP. Notamment dans les entreprises du secteur IT (à tort car la certification PMP n'est absolument pas spécifique de tel ou tel secteur) mais bien d 'autres secteurs s'ouvrent à ces pratiques (comme le secteur pharma dans lequel je travaille)

5-Network.
Devenir un PMP c'est devenir un artisan de la gestion de projet. C'est appartenir à un groupe (une caste) qui se réunit et échange autour de valeurs et expériences communes. Pour passer l'examen vous devenez membres du PMI. Vous recevez chaque mois le magazine du groupe. Le site est une mine d'information et de documents utiles. De nombreux groupes d'intérêts existent dans tous les pays du monde. Pour voir l'engouement autour de cette formation il vous suffit d'aller sur LinkedIn et de voir le nombre de personnes qui accolent les trois lettres "PMP" après leur nom. Au même niveau qu'un MBA !

6-Évolution.
Une étude récente montre que les chefs de projet perçoivent en moyenne une rémunération de 13% supérieure aux chefs de projet non titulaires du titre. Plus généralement il est évident que l'entreprise favorisera toujours l'évolution des plus diplômés car cela est un gage d'excellence. Nous vivons dans un monde d'étiquettes. Lors de vos futurs entretiens de recrutement imaginez le DRH qui doit choisir entre :
"J'ai 10 ans d'expérience dans le management de projet" et "J'ai 10 ans d'expérience dans le management de projet et j'ai validé cette expérience en décrochant la certif' PMP"...Vous m'avez compris.

Comment obtenir la certification PMP et devenir vous aussi un chevalier (une princesse?) du management de projet ?

Il ne suffit pas de payer pour passer l'exam.
D'abord il faut s'assurer d'être éligible. Ceci n'est pas une formation pour débutant. Il vous faudra montrer un certain niveau d'étude et faire la preuve de centaines d'heure de management de projet durant votre expérience professionnelle. Ce dossier de candidature est soumis en ligne sur le site du PMI et peut être audité ! Mon dossier a été audité, cela signifie que j'ai dû remplir un dossier mentionnant les projets que j'avais dirigés et faire signer mon manager comme gage que j'avais réellement réalisé ce que je mentionnais comme expérience.

Ensuite il faut suivre une formation de 35 heures (soit une semaine de cours, la mienne s'étant passé sur mon DIF à la Cegos. Je recommande vivement je suis tombé sur un prof ex-ce-llent!)

Puis vient le plus dur : pour être à peut près sûr de réussir l'examen il faut fournir un minimum de 60 heures de travail personnel à potasser le guide PMBOK, passer des tests sur internet (de nombreux sites proposent de vous entraîner en ligne comme celui-ci ou celui-là)

Travail-Planification-Implication sont les maîtres mots de votre réussite à l'examen. L'examen en lui-même dure 4 heures et est constitué de QCM. Il est important le jour J de bien arriver en avance et de rester hyper concentré pendant les 4 heures. Il ne faut rien lâcher jusqu'au bout car chaque réponse compte. Les questions ne sont pas insurmontables, loin de là mais il ne tolère pas la demie mesure. Si vous survolez le PMBOK guide vous échouerez. Notre prof nous avait conseillé de le lire 3 fois. C'est ce que j'ai fait et ce n'était pas de trop !

Si tout ce que je viens d'écrire ne vous a pas trop refroidi sachez que ça en vaut grandement la peine. La fierté de devenir un PMP est à la hauteur de la difficulté de la formation. J'ai vécu ça comme une expérience humaine et professionnelle (j'ai démarré le 11 septembre 2008 et j'ai obtenu ma certif' fin février, soit 6 mois de travail !) . C'est comme tout, plus une chose est difficile à obtenir et plus on est content de l'avoir obtenu.

En conclusion voici mon cadeau pour vous qui préparez le PMP : j'ai décidé de vous mettre à disposition le fichier que j'ai utilisé lors de mes révisions. J'ai transformé mon fichier (excel) qui était constitué de 4 onglet en un pdf. Le fichier contient 4 parties :
  • Général : les cours à suivre, le travail à effectuer entre les sessions, le remplissage des dossiers d'éligibilité etc... tout ceci avec les dates (réelles) qui ont été les miennes. Cela vous permettra de voir ce qui à marché pour moi et éventuellement de vous en inspier (je ne dis pas de calquer votre travail sur le mien car nous sommes tous différents, ce qui a marché pour moi n'est pas forcément optimal pour vous)
  • Workload : notre mentor nous avait demandé de nous engager sur un nombre d'heures de travail personnel. J'avais opté pour 100 heures. Pour chaque heure travaillée je colorais une case de mon fichier excel, me permettant facilement de réalisé le travail accompli et celui qui me restait à accomplir.
  • Programme : mon programme de révision, en fonction des différents chapitres du bouquin. (une vision plus "high level" de ce qui est décrit dans la partie "Général")
  • Contact : où j'avais noté le mail et le téléphone portable du prof de la cegos qui nous avait affirmé qu'il répondrait à toute nos questions jusqu'à l'examen. Aujourd'hui je prend le même engagement pour vous, toute personne qui souhaitera que je l'aide durant son parcours jusqu'à l'examen n'aura qu'à laisser un commentaire à ce billet et je l'aiderais au maximum de mes possibilités !!
Vous pouvez vous inspirer de ce fichier pour créer votre propre support de révision, vous pouvez le transférer à condition que vous ne le modifiiez pas et que vous n'en tiriez pas d'avantage commercial (ce doc est soumis à la licence Creative Commons)

Un dernier mot pour la route : Cela en vaut la peine ! C'est difficile mais vous serez un meilleur homme/femme après cette certification. Rien que ça ! FONCEZ !

Téléchargez gratuitement le fichier "Réussir sa Certification PMP 2009"

Creative Commons License
Réussir sa certification PMP 2009 by Monsieur J est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à www.fichier-pdf.fr.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://www.managementetmoi.blogspot.com/.

lundi 7 septembre 2009

Les 10 commandements pour réussir à changer de poste en interne (Yes we can !)

Ma décision est prise, je veux changer de poste. Mais j'aime ma boîte, le secteur dans lequel je travaille me passionne et je n'ai pas envie, avec la crise actuelle, de me lancer dans une recherche de boulot en externe.

La solution ? Trouver un autre job...dans mon entreprise ! (Élémentaire mon cher Monsieur J)

J'ai trouvé une offre qui correspond à mon projet professionnel (ô miracle). En fait l'offre m'a été envoyé par le responsable d'une équipe interne qui m'a parlé du poste qu'il allait ouvrir dans son équipe en me proposant de postuler (comme quoi le réseau y'a que ça de vrai...)

J'ai donc postulé officiellement en interne et j'ai passé l'entretien avec le DRH ce matin.

Voici donc en exclusivité mondiale 10 conseils pour réussir son entretien lors d'un changement de poste en interne :

1-Choisir son évolution.
C'est à dire savoir ce que l'on veut. C'est à dire ne pas postuler à un autre job parce que vous en avez marre du votre (ou pas seulement) mais parce que le job auquel vous postulez est le job dont vous rêvez !

2-Être transparent avec son Boss.

Vous êtes arrivé au bout d'un cycle dans votre job ? Vous avez envie d'évoluer ? Vous pensez vous épanouir encore plus dans un autre job ? Tout ceci est légitime et vous devriez pouvoir en parler à votre patron de manière transparente AVANT que vous ne fassiez une quelconque démarche pour quitter votre job actuel.

3-Être ferme.
A moins que vous ne soyez un boulet dans votre équipe votre boss ne verra pas forcément d'un bon oeil le départ d'un membre e son équipe. Dans ce type de démarche pour être pris au sérieux il faut montrer sa détermination. Exercice difficile car il ne faut pas braquer son boss tout en lui faisant comprendre que votre décision est prise. Vos jours dans son équipe sont désormais comptés.

4-Être prêt à allez jusqu'au bout.
Question de cohérence. Vous êtes arrivés au bout de ce que vous aviez à faire dans votre poste actuel. Vous postulez ailleurs, jusqu'où êtes-vous prêt à aller si vous n'obtenez pas le job ? Quitter votre entreprise ? Posez vous la question...De même ayez des dates en tête : dans combien de jours/mois souhaitez-vous être parti ?

5-S'habiller le jour de l'entretien.
Vous allez au boulot en jean ? Vous avez peur que vos collègues découvrent votre candidature ? Et alors ?! Habillez-vous, montrez que c'est important ! Remettez la cravate que vous ne portez plus depuis que vous avez perdu votre motivation, (enfin, sauf si vous êtes un femme :-). Vos collègues apprendront de toute façon que vous postulez en interne (tout se sait, je le sais et vous le savez alors assumez !)

6-Préparer son entretien comme si vous postuliez en externe.
Un entretien de recrutement interne est souvent pris pour une formalité : erreur ! Un entretien, même interne, ça reste un entretien non ? On va vous demander de parler de votre parcours, de votre motivation, si vous avez des questions... Tout cela demande un minimum de préparation, surtout que si vous êtes en poste depuis longtemps il y a des chances que vous soyez un peu rouillé.

7-Approcher son futur boss de manière informelle.
Rien ne vaut le réseau, si vous avez vent d'une offre en interne, allez demander conseil au futur recruteur pour savoir ce qu'il pense de vous pour ce poste. Rien ne sert de se fatiguer à postuler si vous n'avez aucune chance.

8-Penser à l'après.
Vous postulez à un job. OK, ça montre votre envie d'évoluer maintenant. Mai votre candidature aura toujours plus de poids si vous savez déjà le poste (ou le type de poste) sur lequel vous enchainerez ensuite. Mettez vous à la place du DRH, il sera d'autant plus positif sur votre candidature si elle s'inscrit dans un parcours à long terme.

9-Ne rien considérer comme acquis.
Il est rare d'être seul sur un proposition de poste (si c'est le cas posez-vous des questions !) vous aurez toujours des collègues en interne et des gens en externe qui auront postulé. Quels sont vos avantages par rapport à eux ? Et vos faiblesses ? En avoir conscience permet d'arriver à l'entretien avec ce mélange d'humilité et d'envie qui fait le fondement de la réussite.

10-Foncer !!
Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. C'est drôle mais après avoir passé mon entretien ce matin j'ai vu une collègue qui voulait me sonder pour un poste dans mon équipe. Sa principale préoccupation était de savoir si elle était suffisamment armée pour le poste. Elle l'était ! Je lui ai dit. Et je lui ai surtout dit qu'elle ne devait pas hésiter à postuler. Une occasion qui passe, une opportunité que l'on rate et on devient spectateur de sa propre vie.

Et vous ? Avez-vous déjà changé de poste en interne ? Avez-vous envie de le faire ? Qu'est-ce qui vous retient ? Si vous l'avez fait comment ça s'est passé ?

Si vous avez aimé (ou pas!) ce billet n'hésitez pas à laisser un commentaire dans la section ci-dessous.

Update 2014 : je viens de lancer ma chaîne YouTube, j'y donne des conseils aux managers et chefs de projet.
Venez jeter un oeil !




jeudi 3 septembre 2009

Etre l'ambassadeur de soi-même (où comment rater son vol peut amener à de belles rencontres)

Je viens de rater mon vol !
Je devais assister aujourd'hui à une réunion en Suisse et faire l'aller-retour dans la journée mais quand je suis arrivé à l'enregistrement l'hôtesse m'a dit, comme si j'étais le dernier des nazes, que j'étais arrivé 15 minutes trop tard (je reparlerais un jour du service client de certains comptoirs...)

Le prochain vol ne valant pas le coup d'être pris je décide de rentrer à la maison.

Je prend l'ascenseur avec un homme d'une soixantaine d'année, bien mis, cheveux blanc, à l'allure anglo-saxonne (ne me demandez pas ce qui m'a fait dire qu'il était anglo-saxon) et qui n'a pas trop l'air de savoir où il va.
Je lui propose mes services pour le guider dans mon anglais de série-télé (regarder les séries télé US en VO non sous-titrée a plus fait pour moi que 7 ans de cours d'anglais au collège et au lycée !) et la conversation s'engage naturellement.

L'homme est un professeur de Caroline du Sud qui passe par Paris pour aller à Dublin assister à une conférence sur l'histoire de l'Irlande du 18e siècle (véridique !)

La conversation s'engage, il me demande si j'ai déjà visité les US, je lui répond que non, mais que j'ai fait la Chine. Nous prenons la navette de l'aéroport ensemble et la conversation, agréable, roule de la Chine à la révolution française, en passant par Omaha Beach et Nicolas Sarkozy.

En le quittant il me tend sa carte "If you come to Columbia do not hesitate to contact me, good luck !"

L'autre jour je lisais les "100 Ways To Succeed/Make Money" (des conseils parfois tout simple et parfois non... voir ici et ) de Tom Peters (un gourou du management moderne dont je recommande la lecture du blog).

Il y parle de la notion d'ambassadeur. Notamment du fait que nous devrions nous considérer comme des ambassadeurs et que si nous nous voyions comme tel, lors du contact avec des clients en particulier, cela nous ferait réfléchir sur ce que nous faisons et sur comment nous le faisons.
Il a toutafait raison ! J'insiste sur le fait que nous devrions prêter une attention toute particulière à notre comportement car il influe évidemment sur la perception qu'ont les autres de nous et de notre travail. Et donc de la reconnaissance que nous en tirons.

Auriez-vous envie de remercier un collègue qui vous donne l'impression que vous l'importunez quand vous lui demandez quelque chose ?
Retournons la situation. Et vous ? Quand un collègue vous demande quelque chose, quelle implication/excellence/rapidité mettez-vous à lui répondre ? Vos collègues ont-ils envie de crier "Oh mon Dieu, mais tu es génial!" quand vous bossez avec eux ?

Quand mon professeur de l'aéroport m'a tendu sa carte et m'a ouvert les portes de sa maison je me suis senti tellement valorisé...tout ça parce que j'avais pris le temps de le guider et de discuter 3 minutes avec lui.

Vous pigez ?

Etes-vous votre propre ambassadeur ?

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