lundi 27 juillet 2009

3 raisons qui font que je ne serais pas le futur manager de mon équipe (c'est trop inzuste!)

Je résumais en octobre les 5 raisons qui faisaient que vous pourriez être choisi comme manager de votre équipe.

J'ai eu mon entretien de mi-année avec mon Big Boss la semaine dernière et il m'a dit que je ne serais pas le futur manager de l'équipe. La déception passée (pas encore totalement mais ça vient petit à petit...) voici les 3 raisons qui font que je ne serais pas le futur manager de mon équipe :

  • Position : Mon Big Boss s'est fait virer en avril. J'étais attaché à lui et aujourd'hui je garde cette image en interne. L'entreprise veut repartir de zéro, il est donc plus facile pour elle de recruter à l'extérieur. C'est un message qui est envoyé au reste de l'entreprise "voyez, regardez, on change les choses !". J'ai l'impression de faire les frais de ce nouveau positionnement.
  • Ma valeur : voilà 2 ans que je fais le job que je fais. Cela tourne bien, les choses qu'il faut faire sont faites, la machine tourne. Me faire passer au niveau manager crée automatiquement un "trou" opérationnel et il faudrait recruter quelqu'un pour me remplacer. Dans un contexte où l'entreprise cherche à stabiliser l'équipe, le recrutement en externe semble là aussi plus judicieux.
  • L'équipe : nous sommes 2 dans l'équipe à vouloir le poste de manager. Si c'est moi qui l'ai comment réagira mon collègue ? Probablement pas bien. Du coup l'entreprise se dit que recruter à l'extérieur permet aussi plus facilement de préserver le statut quo entre mon collègue et moi.
Mon analyse sur ces 3 points est la suivante :

Position : je fais les frais de la mauvaise entente entre mon Big Boss et son supérieur. "Rien de personnel" m'a dit mon nouveau Big Boss. A la fois plaisant et dur à avaler...

Ma valeur : empêcher quelqu'un d'évoluer parce qu'il fait bien son boulot c'est une hérésie totale non ? Que faut-il faire pour évoluer ? Faire mal son boulot ? :-(

L'équipe : si je suis choisi mon collègue est mécontent. Si c'est lui qui est choisi, JE serais mécontent. En choisissant quelqu'un de l'extérieur ils prennent le risque de nous rendre mon collègue ET moi mécontents... Mauvais calcul non ?

Voilà à peu près où j'en suis. Pas mal démotivé. Je pense que la fatigue y est pour quelque chose aussi. Vivement les vacances !

4 commentaires:

Bertrand Duperrin a dit…

Et si la réponse était ailleurs. Je sens la le syndrome d'un couple (entreprise et toi) qui a passé de bons moments mais qui arrive en fin de vie sauf à accepter que l'un ou l'autre finisse insatisfait de la relation. Ou alors mobilité interne en changeant radicalement de voie ?

Monsieur J a dit…

Effectivement Bertrand, dans mes idées d'évolution il y a 2 choses : le management et l'international.
Le management étant maintenant bouché comme évolution je vais me tourner vers l'international.
Ce qui fera l'objet de mon prochain post : comment négocier un transfert interne.
Sinon je suis toutafait d'accord avec ton analyse : je pense que je suis arrivé à la fin d'un cycle dans ce service. Je sais que je ne m'inscris pas dans le cycle suivant. Ce qui pose la question de la cohérence : il faut partir sinon l'un (l'entreprise) ou l'autre (moi) finira déçu.

Barthox a dit…

Voila ce qui se passe quand on arrive après la bataille, Bertrand a déjà dit ce que je venais dire ... ;o)

Oui, je pense que tu devrais aller voir ailleurs ...

Et je pense que le management n'est pas nécessairement bouché ... tu en as les capacités, et cela ressortira en interview, donc n'hésite pas à te mettre en recherche active ... il doit bien y avoir d'autres boites intéressantes dans ta région ...

Monsieur J a dit…

Merci Barthox pour tes encouragements. Je songe très sérieusement à de la mobilité interne. Pourquoi en interne ? D'abord parce que j'aime ma boite ensite parce que j'ai une opportunité qui se concrétisera je l'espère. Mais en tout cas j'ai bien réfléchi pendant les vacances et je suis prêt à la quitter dans le pire des cas...